Quand on pense à Battlefield, la première caractéristique qui vient à l’esprit est probablement la destruction. La possibilité de transformer le monde du jeu en détruisant des objets et des structures pour obtenir un avantage tactique est l’une des caractéristiques les plus marquantes de la franchise Battlefield. Imprévisible et impressionnant, ce chaos peut transformer les bâtiments en abri pour éviter les tirs ennemis et modifier le déroulement des combats en temps réel. Dans Battlefield 6, la technologie de destruction a été poussée plus loin que jamais, tant sur le plan technique que sur le plan créatif.
Dans les coulisses, les équipes d’EA ont collaboré pour mettre au point le système de destruction le plus évolué de l’histoire de la franchise. Le résultat n’est pas que de la poudre aux yeux; c’est un équilibre soigneusement construit entre fidélité, performance et expérience de jeu tactique. La technologie de destruction que tout le monde connaît est le fruit d’années de développement auquel ont participé les équipes Frostbite, responsable du moteur de jeu multiplateforme de pointe d’EA, et Battlefield Studios, collectif de développement rassemblant Criterion, DICE, Motive et Ripple Effect.
« Depuis Battlefield 2042, les équipes responsables de la physique de la destruction et de Frostbite collaborent très étroitement », explique Rickard Antroia, concepteur de jeu principal chez DICE. « Pour Battlefield 6, nous avons fait appel aux spécialistes disposant de l’expertise la plus adaptée à chaque tâche, quel que soit l’endroit où le travail devait être effectué. C’est l’avantage de pouvoir compter sur un moteur interne et sur une organisation qui croit en la collaboration et au progrès technologique. »
Ce partenariat est allé dans les deux sens. L’équipe Frostbite a travaillé directement avec l’équipe de développement de Battlefield pour améliorer le moteur même, afin de s’assurer que chaque explosion, chaque effondrement de structure et chaque cascade de débris semble authentique et fonctionne de manière fluide sur toutes les plateformes.
« L’un des avantages d’avoir un moteur interne comme Frostbite, c’est qu’il est possible de travailler en étroite collaboration avec les équipes de jeu », note Talan Le Geyt, ingénieur logiciel principal pour Frostbite. « Nous discutons beaucoup afin de bien comprendre la vision de Battlefield quant à l’expérience de jeu, et Battlefield sait comment tirer le meilleur parti de Frostbite. Ce qui rend cette relation particulièrement fructueuse, ce sont toutes les petites améliorations ciblées que nous avons apportées en réponse directe aux commentaires reçus. »
Une amélioration en attire une autre : depuis les nouveaux outils de résolution de bogues pour accélérer les cycles de test, jusqu’aux améliorations de l’éditeur qui ont simplifié la façon dont les équipes de développement peaufinent les matériaux destructibles, ce partenariat a généré un flux de travail aussi dynamique que la technologie même.
Dès le départ, l’équipe Battlefield s’est fixé un objectif ambitieux : créer une destruction à la fois systémique et contrôlée. Le résultat est un système technique offrant des environnements variés, qui racontent une histoire sans tomber dans le chaos.
« Nous voulions que le résultat soit un champ de bataille ravagé par la guerre, pas un paysage lunaire, plaisante Rickard Antroia. La destruction devait avoir un effet qui perdure, créant des ruines intéressantes et des tas de débris propres aux niveaux et qui remodèlent l’espace du jeu. »
Des percées techniques ont été nécessaires pour remplir cette mission. L’équipe a dû revisiter la fidélité physique de chaque système, depuis le comportement des débris et de la déformation du terrain jusqu’au comportement des véhicules. « Les personnes qui jouent et les éléments à l’intérieur du monde sont les agents du chaos qui influencent les systèmes de destruction, poursuit-il. Nous avons donc travaillé les dégâts d’impulsion des soldats, la physique des ragdolls et la dynamique des véhicules, afin qu’ils s’intègrent mieux à l’écosystème du monde. Les collisions et les destructions restent désormais visibles et persistantes. Tous ces éléments ajoutent à l’authenticité. »
Réseau de hiérarchisation de la destruction, avant (à gauche) et après (à droite)
Le moteur Frostbite a évolué avec Battlefield 6, et de nouveaux systèmes rendant la destruction plus flexible et réaliste ont été introduits.
« L’un des plus importants objectifs pour Battlefield 6 était de rendre plus extensibles nos systèmes de destruction et d’apparition de débris basés sur les pièces, explique Talan Le Geyt. Cela a permis à l’équipe de Battlefield d’intégrer la destruction à d’autres systèmes de jeu, y compris par exemple aux dommages infligés aux personnages sous les bâtiments détruits, ou encore à des chutes de débris plus réalistes. »
« Frostbite a remanié le système de transition d’état de santé et a permis aux équipes de jeu de personnaliser ce qui se passe lors des changements d’état, par exemple en utilisant des processus conçus sur mesure pour modifier un état, modifier l’expérience de jeu ou générer de nouveaux éléments », souligne Johan Leijon, responsable technique chez DICE. « Cette flexibilité a été très importante. »
Les équipes de Frostbite et de Battlefield Studios ont également remanié la façon dont les événements de destruction sont interconnectés. En optimisant la bande passante et la hiérarchisation, les équipes ont veillé à ce que même les matchs massifs à 64 personnes, remplis d’explosions simultanées, restent synchronisés et réactifs pour tout le monde.
« Puisque nous avons atteint une qualité beaucoup plus élevée dans nos environnements destructibles, nous avons dû travailler sur des améliorations réseau, comme la hiérarchisation et le filtrage de la destruction des éléments et de l’apparition des débris, explique Johan Leijon. Tout ce travail permet que tout se déroule de manière fluide et connectée. »
Pendant ce temps, les équipes de Battlefield Studios ont mis au point des fonctionnalités d’exécution qui brouillent la frontière entre le spectacle visuel et l’impact sur l’expérience.
« Nous avons développé de nouveaux systèmes d’émission de particules, capables de réagir dynamiquement aux débris et aux ondes de choc des explosions. Ces émetteurs, placés sur les surfaces et les points de rupture, renforcent la cohérence visuelle des destructions et des impacts, souligne Rickard Antroia. Les mêmes paramètres ont également été utilisés pour les systèmes audio, afin d’obtenir une cohérence. » En d’autres termes, l’équipe a créé une source unique pour que le moteur communique avec tous les systèmes d’actifs.
Le point culminant de ce travail est une destruction qui sonne et qui semble vivante, et qui réagit de manière dynamique aux actions des personnes qui jouent.
Du plus petit éclat de bois jusqu’à l’effondrement total d’un pont, la destruction de Battlefield 6 est bien plus qu’un effet visuel : c’est le cœur battant de l’expérience même. Chaque explosion est calculée. Chaque fragment a une fonction.
Comme le dit Rickard Antroia : « Ce que j’ai le plus hâte de faire découvrir à notre public, c’est la somme de toutes les parties. Cette structure qui est présente, que vous ne remarquerez peut-être pas au premier abord. Mais vous découvrirez à quel point vous pouvez la transformer si vous jouez de manière tactique. »
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