Motive, la fondation Rêves d’enfants et une randonnée à vélo de deux jours

Ce mois-ci, 18 de nos collègues de Motive vont enfourcher leur vélo, enfiler leur tenue de cycliste et rejoindre quelques milliers de passionné(e)s de vélo pour une randonnée très spéciale. Le vendredi 19 septembre au matin, ils et elles prendront le départ d'un parcours sinueux tracé sur le tarmac de l'aéroport international Montréal-Mirabel et le dimanche 21 septembre au matin, ils et elles seront... toujours sur la piste!

Il s'agit de la 18e édition annuelle du 48 Heures Vélo de la fondation Rêves d’enfants, au cours duquel des équipes de six personnes se relaient jour et nuit, sous le soleil ou sous la pluie, pendant deux jours afin de collecter des fonds pour la fondation Rêves d’enfants, une organisation caritative qui aide à réaliser les rêves d'enfants gravement malades. Pour la troisième année consécutive, l’équipe de Motive se mobilise en force pour soutenir le programme.

UNE RANDONNÉE SUR LE TARMAK

Lorsque Motive s'est impliqué pour la première fois dans cet événement en 2023, c'est en grande partie grâce aux efforts d'un membre de l'équipe: Stéphanie Kupiak, recruteuse séniore, Acquisition de talents globale. Bien que relativement nouvelle au sein du studio à l'époque, elle avait déjà plusieurs années d'expérience avec cet événement et a immédiatement compris à quel point il correspondait parfaitement à Motive.

« J'ai un attachement personnel à la fondation Rêves d’enfants », explique Stéphanie, « car j'avais une cousine qui a reçu un diagnostic de leucémie à l'âge de 12 ans. Grâce à la fondation, elle a pu réaliser son rêve: dessiner et publier ses propres bandes dessinées! J'ai donc pu constater de près l'impact qu'un vœu peut avoir sur un enfant. Le 48 Heures Vélo est un excellent moyen de collecter des fonds pour aider à réaliser ces vœux. Je pense que c’est aussi une activité formidable à faire en équipe. Croyez-moi, rouler à vélo à 3 heures du matin avec vos collègues crée des liens uniques! J'ai donc proposé l'événement à l'équipe de direction, qui a immédiatement montré son soutien. Des membres de leur équipe ont même participé à la première édition. »

« C'est une activité formidable pour renforcer l'esprit d'équipe », explique Louis Rousseau, concepteur de niveaux principal. « Cet événement rejoint tout le monde chez Motive et permet de rencontrer des gens de tous les départements du studio. C'est donc un moyen idéal pour renforcer l'esprit d'équipe tout en contribuant à une bonne cause. »

« Et ce qui est génial, c'est que tout le monde peut aller à son rythme », explique Vincent Ouillette, concepteur de niveaux principal. « La distance parcourue n’est pas importante. Il suffit de s'assurer qu'il y ait toujours quelqu'un de l'équipe sur la piste. Tout le monde peut participer à cet événement peu importe le niveau. »

Un élément clé du succès d'un événement caritatif et d'un événement de team building est le sentiment d'appartenance à une communauté, et la 48 Heures Vélo ne déçoit pas à cet égard. Prenons l'exemple de la zone Village.

« C'est là que les gens se retrouvent pour se détendre quand ils ne font pas de vélo », explique Vincent. « C'est un endroit très festif: tout le monde décore sa petite tente, les gens dansent la nuit et organisent même des concerts sur le bord de la piste! »

« J'ai été surprise par l'ambiance festive! », raconte Maryse Joseph, conceptrice de niveaux principale. « Je me souviens d'un groupe près de la ligne de départ qui faisait la fête toute la journée et toute la nuit. Ça donne beaucoup d'énergie de passer à côté en vélo. »

Bien sûr, ce n’est pas toujours la fête. Il y a eu des pluies torrentielles, des crevaisons, des matelas gonflables percés et un tronçon particulièrement exposé connu pour ses « vents glacials », comme l’indique Maryse.

Et puis, il y a les risques liés au manque de sommeil: « Une année, après mon tour de nuit, j'étais tellement fatiguée », raconte Stéphanie. « Je suis allée prendre une douche, puis je me suis brossé les dents... sauf que j'ai confondu mon dentifrice et ma crème anti-moustiques. Je peux vous dire qu'ils n'ont pas le même goût. »

TRAVAILLER POUR LA COMMUNAUTÉ

Savoir que tout cela contribue à égayer la vie d'enfants malades rend cette tâche encore plus gratifiante.

Bien sûr, Rêves d’enfants n'est pas la seule organisation caritative avec laquelle Motive s'implique. « C'est toutefois un excellent exemple de la manière dont certaines associations caritatives se font connaître », explique Julie Champagne, responsable des opérations et de la culture. « Nous apprécions que nos employés viennent nous parler des causes qui leur tiennent à cœur. Stéphanie m'a donc contactée et m'a suggéré que le studio s’implique. Ensuite, nous essayons de soutenir des organisations avec lesquelles nous pouvons nous investir personnellement, apporter une aide directe, en plus d'un soutien financier. »

« Et contribuer à garantir que l'impact social soit ancré dans la culture de notre studio fait littéralement partie de mon travail », poursuit-elle. « Je pense que cela montre à quel point nous prenons cela au sérieux, que nous estimons suffisamment important d'avoir quelqu'un qui s'occupe activement de ces partenariats. Cela reflète nos valeurs fondamentales. »

Les types de partenariats reflètent également les valeurs de Motive.  Code MTL, par exemple, initie les élèves de maternelle et d'école primaire à la programmation. Gamerella soutient les créatrices de jeux vidéo émergentes à travers des ateliers et des événements ludiques. Technovation Montréal aide les jeunes à tirer parti de leurs compétences technologiques et entrepreneuriales pour résoudre les problèmes de leur communauté, et la Fondation Jeunes en Tête soutient la santé mentale des adolescents.

« Nous envoyons des mentors, des membres de jurys, des conférencier(ère)s », explique Julie. « Nous essayons d'encourager les membres de notre équipe à se rendre sur le terrain et à partager leurs talents et leurs connaissances. Et nous ne nous attendons pas à ce que tous ces jeunes deviennent des développeur(euse)s ! Nous voulons simplement leur donner accès à des outils auxquels ils et elles n'auraient pas nécessairement accès autrement. La question principale que nous nous posons est toujours la même : « Comment pouvons-nous vous aider ? De quoi avez-vous besoin ? »

UNE INITIATIVE QUI ÉVOLUE

Pour le 48 Heures Vélo de Rêves d’enfants, la réponse à la question « De quoi avez-vous besoin ? » était assez claire: des participant(e)s et des fonds. Ainsi, en plus de recruter des membres du studio, Julie et son équipe ont voulu trouver des moyens originaux de collecter des fonds, au-delà du simple fait de demander des dons aux familles et aux amis.

« Faisons quelque chose d'amusant », se souvient-elle avoir dit. « Au lieu d'envoyer simplement de l'argent pour inscrire l'équipe, utilisons cet argent pour en récolter davantage. » À cette époque, nous lancions le remake de Dead Space, et l'équipe avait cette blague interne à propos de « Dead Spice »; l'un des développeurs avait même dessiné un logo, où il avait utilisé des piments pour recréer le Marker, un élément emblématique de la franchise Dead Space. Au départ, c'était une blague, mais nous nous sommes dit: « Vous savez quoi, nous connaissons quelqu'un qui produit des sauces piquantes! » Nous avons donc conclu un partenariat avec MTHELL et avons créé deux sauces: Dead Spice et Dead Spicier. Nous les avons ensuite vendues aux membres du studio afin de collecter des fonds et de les impliquer dans le projet. Cela s'est transformé en un projet amusant auquel tout le monde a pu participer. »

Les choses se sont enchaînées très vite. « L'année suivante, nous voulions faire quelque chose d'autre, d'amusant et de différent », explique Julie. « Nous avons donc contacté une entreprise locale de boissons. À l'époque, nous avions deux jeux en cours de développement, nous avons donc créé une boisson pour chaque jeu. »

Louis se souvient bien de cette initiative. « J'ai rejoint Motive peu avant le 48 Heures Vélo de l'année dernière, explique-t-il, et beaucoup de membres de mon équipe, que j'avais déjà appris à connaître et à apprécier, y participaient. Je n'ai pas participé au 48 Heures Vélo cette fois-là, mais j'ai eu l'occasion de les soutenir. J'ai donc fait ce qu'il fallait et j'ai fait un don à la cause. »

« Nous avons également organisé un petit-déjeuner avec des gaufres cette année-là », ajoute Maryse. « J'ai trouvé que c’était une super idée. Nous avons installé une table dans la cafétéria et toute l’équipe de participant(e)s étaient là pour faire des gaufres. C'était une expérience unique, car cela nous a permis de créer des liens entre nous et de rencontrer de nouvelles personnes du studio. »

« Et puis cette année, explique Julie, nous nous sommes associés à une entreprise locale, Café Pista, pour lancer un café spécial. Nous sommes donc en constante évolution, nous ne faisons jamais deux fois la même chose. Notre objectif est de créer quelque chose de spécial et d'exclusif que les membres de notre équipe peuvent apprécier. »

« Oui, cet événement fait appel à beaucoup de créativité », explique Louis, « et pas seulement l'événement en lui-même, mais aussi la manière dont nous collectons les fonds, dont nous le présentons au studio, et tout le reste. On voit bien que tout le monde adore y participer. »

Cet enthousiasme s’est clairement répandu à travers le studio. Lors de la première édition, une seule équipe de six personnes s'était inscrite. La deuxième année, ce nombre avait doublé pour atteindre 12 employé(e)s au total. Cette année, les cyclistes accueillent une nouvelle équipe, pour un total de 18 participant(e)s.

« À la fin de l'événement l'année dernière, tout le monde disait : « OK, inscrivez-moi pour l'année prochaine ». Presque tous les 12 cyclistes de l'année dernière sont revenus cette année. Ainsi, malgré les longues nuits et les courbatures, nous repartons tous remplis de fierté, avec un sentiment de collaboration et d'encouragement, et les gens veulent revivre cette expérience. »

Le soutien en dehors des pistes a également pris de l'ampleur au cours des deux dernières années, avec un nombre croissant de nos collègues qui s'impliquent non seulement dans la collecte de fonds, mais aussi en donnant de leur temps et en mettant leur expertise à contribution pour concevoir des étiquettes pour les produits sur mesure ou des dépliants pour les événements, ou simplement en se rendant sur place pour encourager les équipes.

« J'ai vraiment l'impression que cela fait désormais partie de la culture du studio », explique Stéphanie. « Tout le monde fait des dons, nous soutient, participe à l'événement, et chaque fois que nous organisons une collecte de fonds, tout le monde est partant. C'est tellement agréable de se sentir soutenu par Motive, qui prend cela très au sérieux et veut que nous vivions la meilleure expérience possible. »

« Grâce au soutien de Motive, explique Maryse, et grâce à tous ceux et celles qui ont fait un don et participé à cet événement, je pense que cela montre bien que venir en aide aux autres fait partie intégrante de l'identité de notre studio. »

« C’est quelque chose de réellement important pour nous », affirme Julie. « Nous ne voulons pas seulement créer les meilleurs jeux, nous voulons aussi être les meilleurs voisins. C'est ce qui motive toutes nos actions. »

À VOTRE TOUR

Vous vous demandez comment vous pouvez aider la Fondation Rêves d’enfant? L’organisme propose un large éventail d'opportunités, notamment du bénévolat général, le soutien à des événements spéciaux et même l'aide à la réalisation directe des rêves! Et bien sûr, les dons financiers sont toujours les bienvenus. Vous pouvez par exemple faire un don à 48 Heures Vélo ou au fonds général de Rêves d’enfants. Mais il existe de nombreuses autres façons de contribuer, vous trouverez donc forcément celle qui vous convient.