Sam Rivera, producteur-adjoint, FIFA
Des occasions d’emploi dans le domaine du jeu vidéo, il y en a énormément. Et partout dans le monde. Rencontrez Sam Rivera d’EA Vancouver.
Vue de l’intérieur :

Parlez-nous de vous et de la manière dont vous vous êtes préparé à travailler chez EA.
Je viens originalement de Cuernavaca, au Mexique, la ville où j’ai grandi en encourageant « Club América » (les champions actuels de la CONCACAF). Après mes 18 ans, j’ai déménagé à Mexico afin d’étudier en ingénierie électronique et des télécommunications. Mes années passées à l’université ont été fantastiques, et j’ai obtenu mon diplôme avec distinction. En raison de ma formation, je suis devenu une personne très technique.

Une fois mes études universitaires achevées, j’étais déterminé à décrocher un emploi que j’adorerais, mais je n’ai jamais imaginé trouver un travail qui combinerait mes trois passions : le soccer, les jeux vidéo et les connaissances techniques. Et plus particulièrement pour une raison précise : créer le meilleur jeu de soccer de tous les temps.
Comment êtes-vous arrivé chez EA?
Comme la plupart des jeunes, j’étais en quête d’aventures, et j’ai donc déménagé au Canada dans l’optique d’avoir le plus de plaisir possible. Je n’avais aucune idée que FIFA était conçu à Vancouver. J’ai choisi cette destination pour son climat! Mon aventure canadienne a commencé par un emploi dans un restaurant mexicain. J’ai rapidement réalisé que c’était amusant, mais que ce n’était pas une passion, et j’ai donc continué à chercher un emploi qui me permettrait de me consacrer à ce qui me tient à cœur.
Comment avez-vous commencé à travailler chez EA?
J’ai été chanceux! Lorsque je suis arrivé à Vancouver, EA était à la recherche d’un testeur de jeux vidéo détenant des connaissances en soccer mexicain et des compétences de base en matière de logiciels. Lorsque j’ai lu l’avis de poste à pourvoir, je ne pouvais arrêter de sourire en imaginant être payé pour tester FIFA. J’ai commencé à tester la version espagnole mexicaine de FIFA, puis j’ai utilisé mes connaissances techniques afin d’apprendre d’autres systèmes, ce qui m’a permis de contribuer à d’autres types de tests. En cours de route, j’ai amélioré mon anglais.
Au cours des deux années suivantes, j’ai intégré l’équipe responsable de la jouabilité et je suis devenu chef de l’assurance de la qualité. En raison de mon expérience en tests et de mes connaissances sur ce jeu, j’ai eu la chance de proposer de petits éléments conceptuels. Je serais toujours reconnaissant d’avoir eu cette chance, car elle a changé mon parcours professionnel et m’a mené à un poste de producteur stagiaire.
Depuis ce moment, j’ai passé de nombreuses années à travailler dur et à apprendre de nouveaux systèmes et processus, tout en utilisant constamment un raisonnement technique. Maintenant, ma tâche consiste à mener l’équipe de la jouabilité comme producteur principal.
Dites-nous-en davantage au sujet de votre équipe et de votre rôle.
Pour FIFA, mon équipe est responsable de la création d’un élément central de tous les jeux : la jouabilité. C’est une importante responsabilité, considérant nos millions d’amateurs du monde entier. L’équipe de la jouabilité est constituée d’ingénieurs en logiciels, d’animateurs, d’administrateurs de projet et de spécialistes de l’assurance de la qualité. Je travaille tous les jours avec des personnes brillantes, et je suis convaincu que certaines d’entre elles sont des génies.
Mon rôle comme producteur principal de la jouabilité comprend de nombreux volets, de celui de jouer au jeu et décider des fonctionnalités à mettre en œuvre, à celui de voyager à travers le monde afin de présenter à nos amateurs le jeu que nous avons créé.
L’une de mes principales responsabilités est de comprendre le jeu avec suffisamment de profondeur pour être en mesure de définir la vision et l’ensemble de caractéristiques de notre prochaine version de FIFA. Pour comprendre le jeu, je dois passer des centaines d’heures à y jouer, à l’analyser, à discuter avec d’autres producteurs et à écouter nos amateurs. Bref, je suis au cœur des choses. Je reçois tous les commentaires positifs et négatifs, et c’est mon travail de transformer ces rétroactions en motivation pour créer un meilleur jeu année après année.
Quel est l’aspect le plus gratifiant de votre travail?
Mon travail comporte de nombreux aspects valorisants, mais l’un des plus notables est lorsqu’un amateur me dit « Merci, j’ai vraiment aimé joué au jeu ». Cela signifie que nous avons atteint notre objectif : offrir des moments de plaisir à nos amateurs.
Un autre élément gratifiant est de réaliser que des millions de gens s’amusent vraiment en jouant à FIFA. Tout notre travail en vaut la peine, car nous rendons des gens heureux.
À quels défis devez-vous répondre au quotidien?
Comme tout travail, il comprend différents types de défis, mais le plus important dans l’industrie des technologies est de répondre aux attentes de nos amateurs. FIFA change constamment, alors que le soccer reste sensiblement le même; l’objectif est toujours d’envoyer le ballon dans le filet et d’assurer que l’adversaire n’y parvienne pas. En fin de compte, nos millions d’amateurs sont également nos juges. Nous faisons tout notre possible pour les rendre heureux, et cela nécessite beaucoup de travail d’équipe.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui aspire à travailler dans votre domaine chez EA?
Premièrement, si vous aimez le soccer et les jeux vidéo, être un producteur de la série FIFA est un travail de rêve. Mon conseil serait de garder l’œil sur le site Web Carrières chez EA. Avec la taille et le succès de la franchise, nous sommes toujours à la recherche de nouveaux membres talentueux à ajouter à l’équipe.
Une seconde recommandation serait d’analyser en profondeur les mécaniques du soccer. Pourquoi Lionel Messi et Cristiano Ronaldo sont-ils des joueurs d’exception? Je peux vous dire qu’intégrer ce genre de chose à un jeu vidéo demande beaucoup d’analyse et de réflexion.
Vous avez envie de travailler chez EA Vancouver? Joignez-vous à l’équipe ici!
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